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Archives de Catégorie: États d’âme

Fully empty

Her hands full of nothing
When handful is empty
Emptiness is more than fulfill
Cause you are more than a thousand of nobody.
I love you when you are nothing
Cause nothing is more than anything else when it holds your name.
Then please wear mine
So I Can be something.

 
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Publié par le février 16, 2011 dans États d'âme

 

La balançoire

Avant. Arrière. Avant. Arrière. Je me balance. Je m’en balance.
Chaque nouvel élan me fait aller un peu plus haut. Chaque nouvel élan me fait aller un peu plus loin. Chaque nouvel élan me ramène encore plus rapidement en arrière. Chaque nouvel élan m’éloigne de mon point de départ, peu importe si c’est de l’avant, peu importe si c’est de l’arrière. Chaque nouvel élan m’entraine dans une course folle fixée au centre de nul part.

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Tomber ça fait mal, tomber ça fait du bien

Un jour j’ai tombé, oui j’ai tombé parce que la construction des phrases et les accords du verbe à cet âge là c’était pas mon fort. J’ai tombé sur les genoux, en pleine face, le corps qui percute le sol et qui te fait sentir comme une brique de mozzarella qui se fait râper quand ta peau s’éventre contre la vilaine « garnotte », cette perverse. Des écorchures, des égratignures, un don inutile de fer et de globules ici et là, une larme à l’oeil et les babines qui shakent encore au beau milieu d’un visage crispé dans un état de surprise.

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Publié par le août 22, 2010 dans États d'âme

 

Il y a des jours

Il y a des jours où la vie me dicte autre chose que ce que je pense,
Il y a des jours où la vie voit autre chose que ce que je vis.
Il y a des jours gris, il y a des jours noirs,
Les jours bleus? On les savoure, ils sont rares.

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Publié par le août 2, 2010 dans États d'âme

 

La soupe alphabet

J’en ai pris juste un petit bol. Je veux être raisonnable même si j’ai envie de vider la canne au complet. Ça serait un peu trop audacieux, déjà que je te vois un peu trop dedans, la prendre au complet serait comme te regarder sur écran géant. Ça serait dangereux de m’étouffer avec même, ou de me noyer dedans comme je me noie dans tes yeux.

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Publié par le Mai 15, 2010 dans États d'âme